Dans le cas de Sonia, 12 ans, le tribunal de district de Zurich a décidé que la jeune fille devait être expulsée. Elle va être arrachée à la famille de son père ici en Suisse et expulsée vers le Nigeria pour vivre avec son grand-père de 89 ans.

Son père a déjà fait appel de ce verdict, Sonia peut donc toujours être là. Néanmoins, la jeune fille craint naturellement pour son avenir.

Une fois de plus, les tribunaux suisses ne font preuve d'aucun cœur, d'aucune perspicacité et insistent obstinément sur le respect de certaines obligations. Le bien-être de nos enfants ne devrait-il pas être notre priorité absolue ? Toutes les autres considérations ne devraient-elles pas passer au second plan par rapport à ces considérations ?

Lisez ici ce qu’en pense la VeV !

le Rundschau a parlé de Sonja.
Le journal 20 Minuten parle également de cette affaire aujourd'hui.

Au cours des derniers mois, chez VeV, nous avons fait campagne à plusieurs reprises en faveur des enfants menacés d'expulsion ou de rapatriement. Nous estimons que dans ces cas, les autorités et les tribunaux se fondent trop souvent sur des considérations étranges au lieu de considérer l'intérêt supérieur de l'enfant comme la priorité absolue. Cette attitude se retrouve souvent dans les jugements de divorce. On soupçonne de plus en plus que l'État n'a pas à l'esprit le bien-être de l'enfant, mais avant tout le bien-être de l'État. Ou faut-il plutôt comprendre ainsi le fait que le tribunal de district de Zurich s'incline devant la politique d'immigration, si peu de temps après les élections ?

La VeV a écrit une lettre ouverte à la Chancellerie d'Etat de Zurich.