Le Spiegel – 26 mai 2009

ABUS ALLÉGUÉS
Satisfaction tardive : après deux ans derrière les barreaux, un homme de 55 ans a désormais été acquitté des allégations d'abus sexuels contre sa fille. On a dit que la jeune fille avait inventé ces allégations. Désormais, le père est indemnisé – onze euros par jour d' emprisonnement purgé.

La jeune femme a désormais révisé sa déclaration. Elle était un fardeau pour son père car elle ne voulait pas passer ses week-ends avec lui après le divorce de ses parents.

L'abus sexuel n'a jamais eu lieu. Le tribunal a donc annulé le jugement de première instance.

La petite consolation : le tribunal a accordé à l'homme de 55 ans onze euros par jour d'indemnisation pour les deux prisonniers qui avaient déjà purgé leur peine, soit un peu plus de 8 000 euros.

Au cours de la procédure, le tribunal régional de Waldshut-Tiengen a notamment entendu un psychologue spécialisé dans les dépositions de témoins et de victimes.

Il a déclaré qu'il y avait toujours des crimes inventés et des allégations sans fondement. Les problèmes psychologiques en sont souvent la cause. Dans ce cas précis, le divorce des parents a mis la jeune fille à rude épreuve.

Elle a également subi des violences sexuelles. Mais pas du père, mais d'autres hommes. Non seulement l'avocat de l'homme, mais aussi le procureur se sont prononcés en faveur de l'acquittement.URL : http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0, 1518,626941, 00.ht

Commentaire VeV

Même si cet homme est honoré d’être enfin autorisé à sortir de prison, ce verdict ne change rien au fait scandaleux qu’il a déjà été condamné. Condamné sur la base du témoignage d'une seule personne. Condamné à être innocemment emprisonné, socialement ostracisé, épuisé par son travail et rejeté par sa propre famille.

Parce que ce sont toutes les conséquences auxquelles entraînent une telle accusation et une telle condamnation.

Cet exemple montre à quelle vitesse la vie d'une personne peut être détruite. Combien, surtout les hommes, ont un pied en prison, même s'ils ne sont coupables de rien du tout.

Dans ce cas, c’est la fille elle-même qui était à l’origine de l’accusation. On ne sait toujours pas si une incitation de la mère dans le cadre de la procédure de divorce en est la cause.

Nous expérimentons régulièrement cette approche dans notre pratique, et elle se traduit toujours par un immense avantage pour la partie demanderesse dans les procédures de divorce parallèles, aux dépens de la partie défenderesse.

C'est un scandale juridique ! Il est important d’arrêter cette approche aussi rapidement et clairement que possible.

Les autorités et les tribunaux sont tenus de trouver les instruments nécessaires pour mettre fin aux abus.

Ici, les gens sont détruits sans raison, les liens entre les enfants et leurs pères sont délibérément rompus, les enfants et les pères sont transformés en infirmes mentaux, tout cela dans le but d'obtenir un avantage pour eux-mêmes.
Ce comportement est absolument odieux, non seulement de la part des parents concernés (principalement des mères) mais aussi de la part de leurs avocats !

Et – cela réduit la crédibilité de ceux qui sont de véritables victimes d’abus mais qui risquent de se perdre dans la masse de fausses accusations.

Cela signifie que les vraies victimes sont punies une seconde fois !